
Vu sur Président algérien Houari Boumédiène

C’est le président Mohamed Ibrahim ibn Kharouba, connu sous le nom de Houari Boumédiène. Il naquit le 23 Août 1932 à l’ouest de la ville de Galma en Algérie. Il fut scolarisé à l’âge de 4 ans à l’école du village. Puis, il étudia à l’école de Mohamed Abdu et à l’école française. Il continua à fréquenter l’école coranique où il acheva l’apprentissage du Coran. Ensuite, il enseigna le coran ainsi que la langue arabe aux enfants de son village Boumédiène refusa de travailler pour l’armée française, ce qui le contraint à s’exiler en Tunisie en 1949. Il rejoint l’université de Zaytouna. Puis, il partit à l’université d’Al Azhar en Égypte. Lors du déclenchement de la révolution algérienne, le 1er novembre 1954, il intégra l’armée de libération de la région ouest, où il constitua des cellules de combats qu’il a lui même entraînées. En 1960, il participa à organiser le FLN (Front de Libération National). il devint le commandant en chef de l’armée, ministre de la défense après l’indépendance en 1962, et vice-premier ministre du conseil révolutionnaire en 1963. Le 19 juin 1965, Houari Boumediene fit un coup d’État contre le président Ahmed Ben Bella. Ce coup d’État portait le nom de redressement révolutionnaire. Il dirigea le pays jusqu’à ce qu’il soit élu président en 1975. L’économie algérienne connut ses meilleurs moments au temps de Boumédiène. Il combattit l’avancée du désert à travers le plan du barrage vert qui sépare les zones désertiques et les zones bénéfiques pour l’agriculture. Il assura aussi l’industrie lourde, ainsi que la nationalisation du pétrole. Cela causa une crise politique avec la France. Il renforça aussi l’État algérien en mettant en place la constitution. Le peuple l’a soutenu dans cette démarche. Le président Boumédiène aida le peuple sahraoui à prendre son indépendance. Ceci eut pour conséquence la reconnaissance par 98 pays de l’indépendance de la république arabe sahraoui démocratique. Le 27 décembre 1977, le président Boumédiène décéda des suites d’une maladie. Parmi ses plus grandes citations à l’encontre de la France, on trouve : Ô Français, ce qui nous sépare, ce sont des montagnes de crânes et des rivières de sang, car nous avons encore en mémoire le sang pur de nos martyrs qui a coulé pour notre liberté.
Cet article Président algérien Houari Boumédiène est apparu en premier sur Centre Zahra.